Alors qu’après les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, les chiens ont leur chaîne TV, un projet de chaîne consacré aux chats a été présenté lors d’un festival au Canada : Kitten TV. Mais cette fois, à l’inverse de Dog TV, elle ne s’adresserait pas aux animaux mais aux humains.
C’est dans le cadre du festival mondial des médias qui s’est tenu à Banff (province de l’Alberta, à l’ouest du Canada) que le projet d’une chaîne TV consacrée aux chats a été présenté.
Baptisée Kitten TV, celle-ci, à la différence de Dog TV qui a été dernièrement lancée, ne s’adresse pas aux animaux, mais aux humains.
Des images ‘’contemplatives’’
« Pas de dialogues, pas d’acteurs… juste des chats », expliquent les concepteurs. C’est ce que l’on appelle de la Slow Television, un concept de plus en plus répandu en Europe. Le principe : diffuser des images ‘’contemplatives’’.
Il est déjà possible de se faire une idée de ce projet sur YouTube où un épisode (Kitten Town) est disponible. Tous les chats de cet épisode sont ceux d'une clinique vétérinaire du nord d'Edmonton qui serait parvenue, à la suite de la diffusion, à faire adopter tous les félins en attente d’un nouveau foyer.
Le public cible, ce sont les mères de famille. « Nous nous sommes aperçus que les parents adoraient regarder l’émission. Ils la mettent pour leurs enfants puis se retrouvent rapidement à la regarder avec eux », assure Frederick Kroetsch, l’un des créateurs.
Un moyen de… se faire de l’argent !
Pour Kurt Spenrath, un des autres concepteurs, « les chatons sont les nouveaux bitcoins ». En d'autres termes, il y a de l'argent à se faire ! « « Si n'importe qui peut filmer son chat avec son cellulaire et obtenir un million de clics sur YouTube, certainement qu'une équipe de pros équipés de caméras peut capter des images de chat parfaitement et en faire quelque chose qui intéressera les gens », poursuit-il.
Frederick Kroetsch insiste encore pour soutenir ce projet en affirmant que les vidéos de chatons sont parmi les plus populaires sur YouTube, preuve, selon lui, que la demande est belle et bien là.
Les producteurs ne sont pas encore séduits
Sauf que pour le moment aucun producteur ne semble avoir été conquis par l’idée. Pas plus aux Etats-Unis qu’en Europe. « On nous a dit que c'était vraiment trop bizarre... et que c'était vraiment trop un marché de niche », reconnaît le cinéaste.
Les passionnés de chats devront donc encore surement attendre…
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Photo : capture YouTube