Google, Facebook Netflix génèrent une immense quantité de dioxyde de carbone. Cela inquiètent les ONG environnementales. Et les vidéos de chats disponibles sur le Net seraient notamment mises en cause !
« Google, Facebook, Twitter, Netflix... L'ensemble des services internet est responsable de 2% des émissions de CO2 dans le monde », selon un rapport de la Global e-Sustainability Initiative (GeSI). Soit autant que l'ensemble du secteur aérien.C’est ce que souligne un article publié sur le site nouvelobs.com. Car les serveurs informatiques sont très gourmands en énergie. Pour leur fonctionnement, mais surtout pour permettre de les refroidir.
10 minutes de vidéo de chats représente 1g de CO2
L’article souligne que notre navigation quotidienne a finalement un impact relativement minime : selon Google, une recherche sur son moteur émet 0,2g de CO2. « 100 recherches dans Google auraient ainsi une empreinte carbone comparable au repassage d'un t-shirt (25g de CO2) ou à la production d'un verre de jus d'orange (1,25g de CO2 par litre) ».
Mais d’autres services auraient une empreinte carbone plus élevée. C'est le cas par exemple de YouTube. « Regarder 10 minutes de vidéo de chats représente 1g de CO2 ».
La vidéo de Grumpy Cat, le chat grincheux, vue de 18 millions de fois
Grumpy Cat » (« le chat grincheux ») n’a qu’à bien se tenir ! La vidéo The Original Grumpy Cat a été vue plus de 18 millions de fois. Mais depuis ce chat a fait des émules ou du moins a de plus en plus de concurrents. Les vidéos de félins et les lolcats, de Lil Bub à Henri au Chat noir ou encore Nala, envahissent la toile. Au total, plus de 2 millions de vidéos de chats ont été postées sur YouTube rien qu'en 2014, soit près de 26 milliards de pages vues.
Dans une étude, parue dans la revue Computers in Human Behavior, ces vidéos stimulent le moral et la bonne humeur du spectateur, tout en réduisant les émotions négatives.
Google, pour en revenir aux dépenses d’énergie, temporise toutefois, affirmant que « l'utilisation continue de YouTube pendant 3 semaines demande à peu près autant d'énergie qu'il n'en faut pour faire une lessive en machine ». Mais l’article du nouvelobs.com rappelle que chaque jour, des « centaines de millions d'heures de vidéos sont visionnées sur YouTube, soit plus de 600 tonnes de CO2 émis chaque jour, ou plus de 219 millions de tonnes de CO2 chaque année ».
Google insiste toutefois et assure que ses « centres de données figurent parmi les plus économes en énergie », et n’utilisent que « 50% de l'énergie consommée par la plupart des autres centres de données ».
Facebook affirme pour sa part que « chacun de ses utilisateurs ne représente par an que 263g de dioxyde de carbone, soit moins qu'une tasse de thé (355 g) ou qu'un café latte (340 g) ». (chiffres Facebook).
Quant à Twitter, « une association a estimé que chaque tweet représente 0,02g de CO2 émis (…) Avec 500 millions de messages publiés chaque jour, le réseau social représente 10 tonnes de dioxyde de carbone quotidiens, soit 3.652 tonnes par an ».
Enfin l’article indique que « Netflix, qui permet de regarder des films et séries en streaming, est encore plus polluant. La plateforme américaine dit générer 0,5g de CO2 pour chaque heure de programme visionnée, soit moins que le fait de "respirer [qui] émet environ 40g par heure ».
Source : nouvelobs.com
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