Elle revient chaque hiver et touche de nombreux humains. La gastro-entérite frappe aussi les chiens et chats. Le risque de déshydratation étant important, une consultation vétérinaire est à envisager sans attendre.
Une gastro-entérite fait souffrir. Cette maladie concerne l’estomac et/ou de l’intestin, provoquant une inflammation.
Cette inflammation peut s’accompagner de divers troubles : vomissements, nausées ou encore salivation, diarrhée, abattement, perte d’appétit, apathie…
La gastro-entérite, chez les animaux de compagnie, peut avoir des causes variées : un changement alimentaire peut la déclencher, mais aussi le fait d’avoir ingéré un aliment (avarié notamment) ou quelque chose (corps étranger) trouvé lors d’une promenade ou d’une sortie.
On se rend généralement assez rapidement compte lorsque son compagnon souffre d’une gastro. Le chat est prostré, se « cache » ; le chien n’est plus enjoué. Parfois, son estomac « gargouille », ce qui, tout en lui occasionnant des douleurs, le fait s’étonner. La fièvre n’est pas systématique. Vomissements et diarrhée peuvent aussi apparaître.
Mais les signes qui peuvent alors se manifester ne sont pas forcément propres à cette pathologie. Face à la présence de sang dans les selles (que l'on peut remarquer dans la litière du chat) ou les vomissements, le cas est plus alarmant encore.
assurance santé animale (mutuelle chien et mutuelle chat) à hauteur de la formule souscrite par le maître.
Des examens complémentaires afin d’affiner le diagnostic peuvent être nécessaires en cas de doute pour écarter toute autre cause.
Une diète peut être rendue nécessaire accompagnée d'une restriction en eau. Cela impose alors une mise en observation chez le vétérinaire, car le risque est que l’animal souffre alors de déshydratation. Cette dernière peut aussi résulter des vomissements ou de la diarrhée. Il sera, pour palier ce problème et prévenir toute complication, placer sous perfusion.
Après une période de mise au repos de l’estomac, le chien ou le chat pourra peu à peu reprendre une alimentation normale.
A retenir
En prévention, on peut tenter – car cela n’est pas toujours évident - de surveiller tout ce qui peut attirer son compagnon et qu’il risque d’ingérer.
Un changement alimentaire devra toujours s’opérer progressivement, car certains chiens et chats peuvent y être très sensibles.
Une bonne vermifugation et l’application régulière en plus du vermifuge d’un traitement antiparasitaire (ceux-ci peuvent être financés par le forfait prévention contenu dans certaines formules d’assurance santé animale) protègeront votre compagnon des vers.
Ces traitements doivent être prodigués régulièrement tout au long de la vie de l’animal, chien ou chat.
SantéVet
Le spécialiste de l’assurance santé chien et chat
Photos : Michel Ethève/Flickr - Maccio Capatonda/Flickr