Chiens militaires et soldats : même syndrome post-traumatique

Des années de guerre n’affectent pas que les hommes, mais aussi leurs compagnons sur le terrain. C’est ce que le docteur W. Burghardt, chef des études sur le comportement des chiens militaires de la base de Lackland, a mis en avant.

Des années de guerre n’affectent pas que les hommes, mais aussi leurs compagnons sur le terrain. C’est ce que le docteur W. Burghardt, chef des études sur le comportement des chiens militaires de la base de Lackland, a mis en avant. 

Les chiens voyageant sur de longues distances sont sujets au stress, sont distraits par des bruits importants, montrant là des points communs avec le comportement humain. 

Une vigilance accrue, et même des tentatives d’éviter leurs lieux de travail, comme un checkpoint ou une porte, ont été observées. 

Certains chiens sont également plus agressifs et irritables (troubles du comportement). Néanmoins, ces effets post-traumatiques ont été observés chez des chiens ayant eu une expérience du combat et un déploiement prolongé sur le terrain. 


Des traitements thérapeutiques et médicamenteux mis en place


Des traitements à la fois thérapeutiques et médicamenteux sont déjà en cours pour soigner ces chiens, mais rien ne peut encore dire si cela est efficace. 

Selon le docteur Burghardt, ce syndrome est peut-être traitable, surtout chez des chiens au moral très fort et résistant. 

Certains ont besoin d’anti-dépresseurs, d’autres de calmants pour lutter contre le moindre stress dans leur environnement. Jusqu’à présent, 25% des chiens traités par le service sont retournés sur le terrain. 

25 % ont été assignés à d’autres travaux, et 25 % ont définitivement quitté l’armée pour être adoptés ou pour travailler avec les forces de police. Le pourcentage restant a été maintenu en thérapie. 

Source : Army Times.com - SFC (Société Francophone de Cynotechnie)

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