La voie de contamination du chien varie selon l’espèce de parasite. Les vers du chien (parasites internes) sont nombreux, ce qui entraîne des modes de contamination différents. Et ce, tout au long de la vie du chien.
Dans le cas des nématodes, le chien s’infeste généralement en avalant leurs œufs.
Ces œufs sont très résistants (parfois plusieurs années).
Des vers aussi présents sur les trottoirs des villes
Ils sont présents dans le milieu extérieur (dans l’herbe, sur les trottoirs). Le chien se contamine facilement lors de sa promenade, même en ville.
Une contamination par la mère du chiot
En ce qui concerne les ascaris, dans la majorité des cas, le chiot est contaminé par sa mère, au cours de la gestation ou dès la naissance en buvant le lait maternel.
Le traitement des femelles pendant la gestation et la lactation est donc recommandé.
Certaines larves de vers (les ankylostomes) pénètrent directement au travers de la peau.
Ténias : des sources multiples
Le cycle parasitaire des cestodes (ténias) est différent, car il implique plusieurs hôtes.
Les larves se développent chez un hôte dit intermédiaire (insecte, petit rongeur, ruminant).
Mais l’évolution de ces larves en parasites adultes se déroule chez un autre animal, dit hôte définitif : le chien (ou le chat).
Le chien est donc directement contaminé par les larves de ténia (et non les œufs), en mangeant l’hôte intermédiaire.
La puce aussi est responable de la transmission de vers
La contamination par Dipylidium caninum est particulière car l’hôte intermédiaire de ce vers plat n’est autre que la puce.
Celle-ci s’infeste au stade de larve en ingérant les œufs du parasite. Et le chien s’infeste ensuite en avalant des puces adultes contaminées.
Le ténia adulte se développe dans l’intestin du chien, qui rejette des œufs dans les selles. De nouvelles larves de puces les ingèrent à leur tour... La boucle est bouclée !
Source : laboratoire Merial
Vermifuger son chien ou son chat : un geste essentiel
Les vers du chien (ou du chat) peuvent leur transmettre de graves maladies. Il existe également des risques de zoonoses, c’est-à-dire de maladies transmissibles à l’homme.
Donner un vermifuge à son animal est la meilleure prévention possible.
Au regard des protections qu’il assure et des frais de soins qu'il peut éviter, le coût d’un vermifuge n’est pas élevé. C’est un acte essentiel.
Le vétérinaire déterminera le vermifuge le mieux adapté et la fréquence du traitement en fonction du mode de vie de l’animal, son âge, son poids, etc.
Le forfait prévention contenu dans certaines formules d'assurance santé animale peut servir à financer l'achat du vermifuge (formule Premium de SantéVet).
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Le spécialiste de l’assurance santé chien et chat