Il n’est pas toujours facile pour le vétérinaire de déterminer rapidement la cause d’une réaction allergique. Pour la simple raison que le maître n’a pas toujours été témoin de ce qui a pu la déclencher.
Certains animaux, plus sensibles que d’autres, peuvent développer des symptômes plus ou moins accentués en cas d’allergie. Cela peut faire suite à l’ingestion d’une plante (le cas le plus rare), d’un médicament ou bien encore, assez fréquemment en été, à une piqûre d’insecte (abeille, guêpe, frelon…).
De la rougeur à l’œdème gagnant du volume
La réaction peut être plus ou moins aiguë. De la simple rougeur cutanée et localisée à l’endroit de la piqûre (dans ce cas précis), en passant par un prurit, à une réaction plus vive comme un œdème (qui peut gagner en volume) ou une ulcération des muqueuses, etc.
Parfois, l’œdème ne se concentre pas à l’endroit précis de la piqûre, mais peut concerner d’autres parties du corps comme la face, par exemple. Peuvent s’ensuivre des difficultés respiratoires, un état de choc, voire de la fièvre.
Si le maître assiste à la scène (piqûre, ingestion d’une plante) ou bien si la réaction suit l’ingestion d’un médicament – qui peut avoir été prescrit auparavant par un vétérinaire sans qu’il puisse se douter que l’animal y soit sensible -, il est important de fournir le maximum d’informations au professionnel de santé animale qui sera alors consulté.
On peut se munir de l’emballage du médicament ingéré, voire du morceau de plante en question. Il ne faut pas faire vomir l’animal. Il n’est pas recommandé de tenter de retirer le dard, s’il s’agit d’une piqure, si l’on n’est pas certain de le faire correctement.
La consultation est conseillée en cas de doute (rougeur cutanée). Elle est prise en charge et remboursée à hauteur de la formule d’assurance santé animale contractée par le maître le cas échéant.
La consultation doit se faire de manière vraiment très rapide (quitte à passer par un service d’urgence, ce qui est là aussi pris en charge par la mutuelle pour animaux) en cas de réaction aiguë.
L’hospitalisation de l’animal afin de le placer sous surveillance et s’assurer de la bonne évolution des symptômes peut être rendue nécessaire.
Les antécédents mentionnés dans le carnet de santé
S’il s’avère que le chien ou le chat est allergique à une molécule, à certains médicaments ou bien encore à certaines piqûres (les puces peuvent être responsables de DAPP, dermatite par allergie aux piqûres de puce), il faut le rappeler au vétérinaire amené à consulter l’animal.
Ce type de sensibilité est généralement annoté dans son carnet de santé (passeport européen) s’il a été diagnostiqué par le passé. Cela fait partie des antécédents médicaux de l’animal. Là aussi, cela facilite la prise en charge du chien ou du chat par le vétérinaire et son équipe.
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