Il est parfois difficile de surveiller en permanence son chien, notamment lorsqu’il dispose d’un jardin. Mais il est conseillé, lorsqu’on l’aperçoit jouer avec des escargots ou des limaces, de le réprimander. Voire lorsqu'il les mange, ce qui est fréquent.
En ingérant ces mollusques terrestres, hôtes obligatoires d'Angiostrongylus vasorum, il peut en effet s’infecter dès lors que les bêtes en sont porteurs.
Après 5 à 6 semaines, des vers adultes se trouvent alors dans le cœur droit ou l'artère pulmonaire et ses ramifications.
Une toux grasse et quinteuse au départ
Les symptômes cliniques sont au départ une toux grasse et quinteuse, des pertes de connaissance.
Puis s'installe une dyspnée et des troubles cardiaques correspondant à une insuffisance cardiaque droite avec gonflement des jugulaires, ascite, hydrothorax et hydropéricarde.
Il peut y avoir une forme aiguë sur des chiots très infestés avec forte dyspnée, insuffisance cardiaque globale évoluant rapidement vers la mort.
Il existe aussi enfin des formes atypiques oculaires, cutanées et rénales.
Le diagnostic parasitologique se fait sur les fèces mettant en évidence des formes larvaires. On peut également faire un lavage broncho-alvéolaire.
Les radiologies thoraciques montrent une cardiomégalie ventriculaire droite et des lésions pulmonaires.
C'est une maladie grave avec un pronostic réservé. Le traitement consiste en des antiparasitaires spécifiques.
Traitements anti-limaces : danger d'intoxication
Il est bien entendu possible de traiter les plantes et plantations contre les limaces et/ou les escargots.
Mais ces produits sont souvent très appètent pour le chien (et le chat) et leur ingestion peut conduire à une intoxication.
Aussi, il est prudent de traiter les endroits où l’animal n’a pas accès et de ranger ces produits dans un endroit inaccessible pour lui.
Les intoxications entrent dans le cadre des traitements pris en charge par l'assurance santé animale.
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