En juillet 2010 s’est tenu à Stockholm la 12e Conférence internationale de l’IAHAIO, intitulée « Hommes et animaux : des partenaires à vie ». L’apport très bénéfique de l’animal sur la psychologie humaine, qu’elle soit d’ordre pathologie ou simplement liée au stress, a fait partie des thèmes abordés.
La 12e Conférence internationale de l’IAHAIO (Stockholm, juillet 2010) et intitulée « Hommes et animaux : des partenaires à vie », réunissait des professionnels du monde animal de tous pays.
Cette conférence a abordé la relation homme/animal selon deux axes principaux : la relation intemporelle qui lie l’homme à l’animal de compagnie ; et le rôle bénéfique sur la qualité de vie apporté par la présence animale à tous les âges de la vie, et surtout, dans toutes les sphères sociales, même les plus démunies.
Parmi les nombreuses interventions de scientifiques lors de la conférence, et les études qui y ont été présentées ou évoquées, celles relatives à l’apport très bénéfique sur la psychologie humaine, ont été longuement évoquées.
Une meilleure santé, plus longtemps
C’est un fait observé en Allemagne et en Australie à échelle nationale par Bruce Headey et Markus M.Grabka*, les propriétaires d’animaux domestiques sur une longue durée sont en bonne santé plus longtemps, à l’inverse de personnes ayant cessé d’avoir des animaux, et ayant perdu en bonne santé.
Dans les deux pays, les données recueillies ont montré que les propriétaires d’animaux voyaient leur médecin à peu près 15 % de moins que les non- possesseurs.
Les effets sur les enfants ou adolescents hospitalisés pour raisons psychiatriques
L’étude de Prothmann, A. Bienert, et M. Ettrich** a port sur une expérience intéressante, en se penchant sur la possible influence des animaux d’assistance, généralement des chiens (très populaires aux Etats-Unis), sur le bien-être d’enfants ou d’adolescents hospitalisés pour raisons psychiatriques, et probablement difficiles.
Dans cette optique, l’échelle de Basler (“Basler Befindlichkeits-Skala”), qui mesure le bien-être ou « état d’esprit » sur une échelle à 4 niveaux : vitalité, équilibre intra-émotionnel, rapports sociaux et vivacité/réactivité. Dans le premier groupe de patients qui côtoyaient des chiens d’assistance, les quatre niveaux de l’échelle de Basler augmentaient de façon significative.
Aucune amélioration n’était observée en revanche pour le groupe 2, qui n’avait pas d’animaux. Intégrer un chien lors de séances de psychothérapie peut donc faciliter le travail avec les enfants et adolescents.
L’étude de Nagengast and al.*** rejoint celle de Prothmann and al., puisqu’elle examine les effets de la présence animale sur la détresse mentale et comportementale d’enfants pas encore scolarisés. L’étude a été faite sur un groupe d’enfants sains âgés de 3 à 6 ans pris en consultation, avec ou sans chien.
Des différences frappantes ont été observées, de fortes réductions de stress (et ses manifestations physiques) entre autres.
Les animaux, éléments apaisants
L’étude de Barker, S.B and al.**** a mené sur un groupe de propriétaires en action avec leur chien de thérapie, ou un chien inconnu, une étude sur la réponse physiologique lors de telles interactions. Les attitudes positives envers les chiens diminuaient sensiblement le niveau de stress.
*Journal Social Indicators Research, Volume 80, Number 2 / January, 2007/Pages 297-311.
**Anthrozoos. 2006. 19: 3, 265-277.
***Journal of Pediatric Nursing, v. 12, p. 323-30, 1997.
****Anthrozoos : A Multidisciplinary Journal of The Interactions of People & Animals, volume 23, number 1, mars 2010 , pp. 79-91 (13).
Nous aider lors d’une convalescence
Le fait d’être propriétaire d’animaux est souvent associé à une meilleure convalescence après des problèmes cardiaques et coronariens.
Indépendamment des effets psychologiques et physiologiques, la présence d’animaux assurerait une survie d’au moins un an aux patients victimes de rupture du myocarde (Pet ownership, social support, and one-year survival after acute myocardial infarction in the Cardiac Arrhythmia Suppression Trial (CAST), Erika Friedmann & Sue A. Thomas.)Source : SFC (Société Francophone de Cynotechnie).
Rajeunir de 10 ans grâce à la présence d'un chien !Selon une autre étude, vivre aux côtés d'un chien permettrait de gagner 10 ans d'âge. pas de rides en moins, mais une forme conservée.
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