Chien et chat virtuel : pour ou contre ?

Les jeux, sur consoles notamment, mettant en scène des chiens et des chats, se multiplient et rencontrent un vif succès. Pébliscités par un Dr vétérinaire comportementaliste dans l’un de nos dossiers, qu’en pensent d’autres « spécialistes »… et vous-mêmes ? 

Les jeux, sur consoles notamment, mettant en scène des chiens et des chats, se multiplient et rencontrent un vif succès. Pébliscités par un Dr vétérinaire comportementaliste dans l’un de nos dossiers, qu’en pensent d’autres « spécialistes »… et vous-mêmes ? 

Les jeux avec « des chiots ou des chatons cartonnent. Et ils sont particulièrement appréciés des filles, notamment les derniers qui viennent de sortir en 3D », assure Philippe, spécialiste des jeux vidéo chez Manor dans un article diffusé sur le site lematin.ch qui revient sur ce sujet.

Bien que ces jeux ne remplaceront jamais la possession « réelle » d’un animal de compagnie, ils peuvent toutefois selon certains permettre de responsabiliser les plus jeunes. 

Ainsi, le Dr Claude Béata, vétérinaire comportementaliste, les approuve sur le fond.



Une première étape avant d’acquérir un vrai chien ou chat


« S’occuper d’un animal virtuel est bénéfique, à condition que cela permette de créer des liens interactifs. C’est-à-dire que l’enfant puisse ressentir le plaisir de jouer avec son animal, de le caresser ou encore d’aller le promener, tout en apprenant les contraintes que cela implique », souligne le Dr Michel Bader, pédopsychiatre, dans cet article.

« Bref, de tels jeux peuvent être des cadeaux intéressants pour Noël et constituer une première étape avant d’accueillir un vrai animal. Car un chien, un chat ou un cochon d’Inde ne peut en aucun cas faire office de simple cadeau. Son adoption doit être une décision mûrie et porteuse de sens pour l’ensemble de la famille. »

Les avis restent toutefois partagés. Ainsi, dans cet article, Catherine Belanger, comportementaliste, estime que « ces jeux n’ont aucune notion éducative. Au contraire, ils apprennent à l’enfant qu’il peut négliger son protégé sans conséquence grave. »

Pour sa part, Rhéa Hutin, présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis, rappelle aussi que « c’est une grande erreur d’offrir un animal en cadeau. Même pour une toute petite vie comme un lapin, il faut une infrastructure pour l’accueillir. De plus, ce n’est pas l’enfant qui va nettoyer la litière ». 

Effectivement, si les ventes de chiots et de chatons connaissent un pic au moment des fêtes de fin d’années, les abandons qui s’ensuivent sont aussi en proportion importante. 

Acquérir un animal, à la demande d’un enfant ou pour toute autre raison demande réflexion. C’est pour plusieurs années que l’on s’engage. 



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