Chien au travail : une idée qui fait son chemin en Suisse

Des études américaines, dont une menée par des chercheurs de la Virginia Commonwealth University,ont démontré que la présence d’un, ou de plusieurs animaux sur le lieu de travail, permet de faire décliner, très significativement, le niveau de stress dans un bureau au fil de la journée. Après le Japon avec les chats, c’est au tour des Suisses de se poser la question avec la présence de chiens.

Des études américaines, dont une menée par des chercheurs de la Virginia Commonwealth University,ont démontré que la présence d’un, ou de plusieurs animaux sur le lieu de travail, permet de faire décliner, très significativement, le niveau de stress dans un bureau au fil de la journée. Après le Japon avec les chats, c’est au tour des Suisses de se poser la question avec la présence de chiens.

Amener son animal sur son lieu de travail ? C’est un plus pour le maître qui évite ainsi de laisser son animal seul à la maison. Mais ce peut aussi être un bénéfice pour l’entreprise. Et l’ensemble des employés. De plus en plus d’études et de tests tendent à le prouver.

Dernièrement, une société japonaise a fait parler d’elle en annonçant qu’elle offrait 35 € chaque mois à ses employés afin qu'ils adoptent un chat et l'amènent au bureau.

Plus facile d’un point de vue adaptation, peut-être : la présence d’un chien, car davantage capable de rester dans son panier aux côtés de son maître lorsque ce dernier est à son poste de travail. Encore faut-il que le dirigeant et les employés en soient d’accord. En France, sous ces conditions, cela est tout à fait possible.

Aux Etats-Unis, une entreprise sur quatre autoriserait les chiens sur le lieu de travail. En Suisse, même si l’on n’en est pas encore à ce niveau de « tolérance », l’idée fait son chemin. Purina, par exemples et quelques autres entreprises (de petites en général) sont ouvertes à la présence de chiens.

 

« D’ici à quelques années, cela ira de soi de pouvoir aller travailler avec son chien. »

 

« A ma connaissance, personne dans notre pays ne s’est encore penché sur cette intéressante question », souligne Véronique Kämpfen, directrice de la communication pour la Fédération des entreprises romandes. « Mais je pense que cela viendra, car la vie privée et la vie professionnelle sont de plus en plus imbriquées. Et il ne fait plus l’ombre d’un doute que la présence d’un animal créé une émulation positive. » « D’ici à quelques années, cela ira de soi de pouvoir aller travailler avec son chien, car tout le monde n’en retire que du positif », assure quant à lui Bernard Meunier, de chez de Purina.

La filiale de Nestlé spécialisée dans la fabrication d’aliments pour animaux n’est en tout cas pas contre ce principe : « Nous pratiquons le dog friendly, qui nous vient des Etats-Unis », indique encore Bernard Meunier.

 

Des aménagements prévus pour les chiens dans l’entreprise

 

« Pouvoir prendre son chien au travail permet de rendre les choses plus simples et plus agréables, tant pour l’animal que pour son propriétaire », poursuit-il encore. Et pour faciliter cela, tout a été prévu en conséquence : moquettes lavables et… résistantes ! Fenêtres basses pour que les chiens puissent observer ce qui ce passe à l’extérieur ou dans les couloirs et… dog room avec coussins, gamelles d’eau, friandises et jouets pour chiens !

lorsqu’il y a plusieurs chiens sur le lieu de travail et qu’ils se mettent à jouer ensemble, « cela crée de petits breaks [que les employés] apprécient et cela favorise les contacts », assure Cristina Macina, responsable de la communication interne chez Purina. Cela est selon elle d’autant plus facile que les chiens se doivent d’être correctement civilisés en Suisse : les propriétaires ont effectivement l’obligation de suivre un certain nombre de cours. Et « légalement, tout propriétaire de chien doit contracter une assurance responsabilité civile qui couvrirait d’éventuels accidents », conclut Cristina Macina.

Source : lematin.ch

 

Se faire livrer un chat au bureau le temps de la pause déjeuner !

La société de chauffeurs privés Uber a lancé un nouveau service dans 6 villes d’Australie : la livraison de chats pendant la pause déjeuner. Un concept qui viendrait des Etats-Unis.

 

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Photo : 123rf