A l’origine de la dégradation de nombreux écosystèmes à travers le monde, le chat domestique, lâché dans la nature, constitue-t-il un danger pour l’environnement et la biodiversité ?
Selon un article paru sur le site zegreenweb, le chat domestique dès lors qu’il est lâché dans la nature, « attente à la biodiversité. Son plat favori : les petits mammifères comme les souris, les mulots et les rats. Mais il mange aussi les oiseaux, certains reptiles comme les couleuvres, et des grenouilles. Il porte ainsi préjudice à certaines espèces d’oiseaux de proies, aux belettes ou encore aux ratons laveurs, et sur certaines îles au large de la Californie (États-Unis), il concurrence une espèce de renard gris ».
Cet article site une étude britannique réalisée auprès de propriétaires de chats qui révèle que le félin a un taux de prédation de 4,3 à 7,7 proies par année.
En Grande-Bretagne, qui compte environ 8 millions de chats domestiques, « ces derniers seraient donc responsables de la mort des 52 à 63 millions de mammifères, de 25 à 29 millions d’oiseaux et de 4 à 6 millions de reptiles et amphibiens chaque année. Et tout cela sans compter les chat errants, dont la population est estimée à 800 000 individus ».
La stérilisation comme préconisation
Les chats seraient l’une des causes de la chute de population de diverses variétés d’oiseaux à travers le monde.
La solution préconisée ? « La stérilisation pour tous les chats domestiques. Une fois perdu dans la nature, ces derniers ne pourraient plus se reproduire. Vu les dégâts, l’opération semble incontournable », conclut l’article.
Source : zegreenweb
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