Parce que son maître n’a pas supporté de voir son chien mâle « monter » un de ses congénères et le soupçonnant alors d’être gay, il a décidé d’abandonner son compagnon dans un refuge. Une mobilisation sur internet, via les réseaux sociaux, a permis de sauver le chien de l'euthanasie. L'homosexualité chez le chien n'existerait d'ailleurs pas.
Dans le Tennessee (Etats-Unis), un chien de type pitbull croisé bulldog a bien failli être euthanasié au motif d’être… gay ! C’est ce qu’a effectivement pensé son maître lorsqu’il a vu son chien chevaucher un autre mâle.
Grâce à une chaine de solidarité qui s’est créée sur Internet et les réseaux sociaux (notamment Facebook), le chien placé en refuge a finalement été adopté et a pu échapper à son triste sort.
Instinct sexuel et domination
Le chien ne connaît pas l’homosexualité et n’est pas non plus un « obsédé » sexuel ! Un chien, lorsqu’il chevauche une femelle, le fait par instinct sexuel.
S’il vient à chevaucher un autre mâle, les spécialistes s’accordent pour dire que l’on ne peut pas en déduire qu’il serait pour autant homosexuel. Pas plus qu’il serait « obsédé » !
Cela est en fait le signe d'un chien dominant qui veut ainsi prouver sa supériorité.
Domination, qu’il tentera d’imposer lorsqu’il « s’accroche » à la jambe d’un humain et bien encore jette son dévolu sur un coussin ou tout autre objet.
Déjà chez les chiots, qui ne sont pas mâtures sexuellement, on peut remarquer parfois ce type de chevauchement (mouvements pelviens) et comportements entre eux. De même, une femelle, par volonté de domination, peut elle aussi « chevaucher ».
Les chiens sont actifs sexuellement dès lors que leur instinct de reproduction les motive. Et cela uniquement durant les deux périodes de chaleurs (rut) annuelles des femelles. Les mâles « disponibles » tout au long de l’année sont dans ce cas stimulés par les odeurs particulières qu’elles dégagent.
Mon chien « chevauche » : que faire ?
Certains maîtres ont tendance à s’amuser des ardeurs de leur chien, notamment lorsqu’elles sont manifestées sur des objets (peluches, coussins, etc.) voire sur des invités.
Cette attitude cinsistant à chevaucher n’est pas à prendre à la légère, car cela peut notamment conduire à des troubles du comportement et/ou certaines formes d’agressivité chez l'animal.
La punition ne serait pas toujours la solution la meilleure. C’est à une réorganisation des relations qu’il vaut mieux tendre face à des chevauchements intempestifs.
Il faudra alors avoir recours à l’aide d’un vétérinaire comportementaliste afin de « recadrer » le chien si le maître ne parvient pas à le faire lui-même. A noter que les troubles du comportements, dès lors que l’on fait appel à un vétérinaire comportementaliste, sont pris en charge et remboursés à hauteur de la formule choisie par l’assurance santé animale (mutuelle chien).
SantéVet
Le spécialiste de l’assurance santé chien et chat
Photo : 123rf