Il existe deux ligaments croisés chez le chien (comme chez l’Homme) rattachés d’une part au tibia et de l’autre au fémur.
Situés au niveau du genou, leur rôle est de permettre notamment d’assurer la stabilité articulaire.
Il existe un ligament croisé antérieur (c’est celui qui fait le plus l’objet d’une rupture chez le chien) et l’autre postérieur. Une rupture peut survenir chez ce dernier dans le cas d’un fort traumatisme.
Les causes de la rupture
Sédentarité, obésité, « faux » mouvement, fragilité des articulations… peuvent conduire à une rupture des ligaments croisés chez le chien.
Mais une détérioration progressive de l’articulation peut aussi en être la cause. Toute rupture de ligament ne résulte donc pas systématiquement d’un traumatisme.
Tout ce qui fragilise les articulations, favorise l’apparition d’une rupture de ligament.
Compte tenu des causes possibles, les chiens de tout âge sont donc concernés.
Quels symptômes ?
Une boiterie (avec dans certains cas l’impossibilité de poser la patte au sol) est un symptôme que le maître pourra remarquer.
Si ce trouble perdure, il est important de consulter rapidement. Cela permettra une bonne prise en charge par le vétérinaire et son équipe, évitant une aggravation (arthrose).
Le diagnostic vétérinaire
En consultation, le vétérinaire manipulera dans un premier temps le chien. Il va rechercher ce que l’on appelle dans le jargon vétérinaire le « signe du tiroir » (placement du tibia par rapport au fémur). Une anesthésie peut être rendue nécessaire chez certains chiens.
Pour affiner son diagnostic, le vétérinaire dispose de plusieurs outils : IRM, échographie, radiographie, examen arthroscopique.
Traitement chirurgical et mise au repos
Une intervention chirurgicale sera proposée, différentes méthodes pouvant être utilisées. Soit en fortifiant les ligaments, soit en les remplaçant.
Consultation, examen(s), intervention, traitement, suivi… sont remboursés par l’assurance santé animale (mutuelle pour chien) à hauteur de la formule choisie par le maître.
A l’issue de l’intervention, le chien devra être mis au repos le temps de la cicatrisation. Il ne faut pas qu’il fournisse d’efforts (sauts, course…). Cela est indispensable à une bonne guérison et récupération qui durera un mois environ.
Un traitement anti-inflammatoire permettra d’atténuer la douleur.
Bien entendu, il est impossible de se passer des sorties hygiéniques. Mais celles-ci s’effectueront en laisse afin d’éviter les risques « d’emballement ». petit à petit, la durée sera augmentée et le chien pourra retrouver une vie tout à fait normale.
Un suivi vétérinaire sera mis en place, voire un régime si le chien souffre d’obésité.
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