Le chat peut héberger de nombreux parasites internes. Pour sa santé et celle des membres de son foyer, la vermifugation régulière est la seule solution de prévention à prendre.
L’anémie infectieuse féline aussi appelée hémobartonellose est une maladie provoquée par un parasite s’attaquant aux globules rouges (Mycoplasma haemofelis).
La destruction de ces globules induit une anémie hémolytique. Grave mais peu fréquente, sa transmission se fait par morsure lors de bagarres par exemple ou par des piqûres de puces ou de moustiques.
Certains chats restent porteurs sains. D'autres peuvent la déclencher après un stress ou après une baisse des défenses immunitaires liée à une maladie (leucose, FIV).
On trouve également chez le chat des infestations possibles par des protozoaires (giardia ou coccidies).
Les premiers sont présents sur la muqueuse de l’intestin grêle. Ils peuvent occasionner une entérite et concernent autant les chatons que les adultes qui s’infectent le plus souvent en ingérant des kystes microscopiques présents dans l’environnement.
L’herbe ingurgitée ne débarrasse pas des vers !
Les coccidies dont les plus répandues sont les Isospora, sont responsables d’entérites de forme aiguë principalement chez les chatons de un à six mois.
C’est aussi par ingestion de kystes présents dans le sol que les chats s’infestent.
Au rang des autres coccidies : la toxoplasmose (Toxoplasma gondi), qui peut aussi infester l’Homme.
Le chat héberge des formes intestinales et rejettent des kystes.
Les autres animaux ainsi que l’Homme s’infestent en ingérant ces kystes ou bien encore en consommant des animaux eux-mêmes infectés (viande de mouton, de porc pas assez cuite).
Ce n’est pas parce que le chat a l’habitude de manger de l’herbe pour soi disant se purger, qu’il va éliminer ses vers.
Bien au contraire. La vermifugation régulière est une réelle nécessité et s’impose pour vivre en harmonie et sans problème d’hygiène avec son chat.
Femme enceinte et toxoplasmose
Une bonne hygiène de vie n’est pas une contre-indication, pour une femme enceinte, pour vivre aux côtés d’un chat.
Certes la toxoplasmose peut être dangereuse pour le fœtus, mais uniquement si les conditions d’hygiène minimum ne sont pas appliquées.
Selon la FAO (bulletin du 24/09/2000), une étude menée dans six centres européens a démontré que « le chat n’augmente pas le risque de contamination à la toxoplasmose.
La consommation de viande peu cuite a le rôle le plus important dans la survenue d’une séroconversion chez la femme enceinte. Les selles d’un chat qui ne sort pas et qui est nourri à l’alimentation industrielle ne comportent aucun risque de contamination ».
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Photo : Renee Jansoa-Fotolia