Morsures de chat : les maîtres déprimés premières victimes

Selon une enquête 41 % des personnes qui se sont rendues aux urgences à cause d’une morsure de chat ont déjà été traités, ou le seront plus tard, pour une dépression.

Selon une enquête menée par une équipe de l’Université du Michigan 41 % des personnes qui se sont rendues aux urgences à cause d’une morsure de chat ont déjà été traités, ou le seront plus tard, pour une dépression.

Les résultats de cette étude ont de quoi surprendre. 

Selon une équipe de l’Université du Michigan (Etats-Unis), 41 % des personnes qui se sont rendues aux urgences à cause d’une morsure de chat ont déjà été traitées, ou le seront plus tard, pour une dépression.

Diffusée dans la revue en ligne Plos One, ces données médicales indiquent par ailleurs que concernant les morsures de chiens, ce taux s’établit à 28,7 %.

86 % des patients mordus et traités pour dépression sont des femmes. Contre 25 % d'hommes souffrant de cette même pathologie. 

Ces chiffres sont issus de statistiques concernant les dossiers de 1,3 million de patients étudiés sur 10 ans ; 750 morsures de chats, 1 038 morsures de chiens et quelque 117 000 personnes souffrant de dépression ont ainsi été "repérées". 


Pourquoi les maîtres déprimés se feraient davantage mordre par les chats ?

Quelle relation de cause à effet peut-on vraiment en tirer ? L’équipe avance 3 explications :

Tout d’abord, les personnes déprimées auraient davantage tendance à prendre un chat dans les bras.

Mais les chercheurs n'excluent pas que l’état dépressif d’un humain puisse être un comportement dérangeant pour les chats.

Enfin, la troisième explication est d’ordre pathologique. Les chats, porteurs de Toxoplasma gondii, responsable de la toxoplasmose, elle-même à l’origine de « changements » dans le cerveau de leurs maîtres, les conduisant jusqu’à une forme de dépression.

Une autre étude a d'ailleurs révélé que les chiens préfèrent les maîtres névrosés !

Morsures de chats : ne pas les sous-estimer


Dans tous les cas, une morsure de chat (ou de chien) - tout comme une griffure d'ailleurs - n’est jamais à prendre à la légère. La bouche des animaux renferme en effet de nombreux germes.

Une étude menée par un hôpital américain a révélé que les victimes de morsures de chats sont hospitalisées une fois sur trois.

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Photo : 123rf