Cruauté : chiens et chats victimes des réseaux sociaux

Après la vidéo d’un chat brûlé vif postée sur Facebook, en Angleterre, c’est la photo d’un chien placé dans une machine à laver qui fait scandale en Chine.

Facebook refuse de retirer la vidéo d’un chaton brûlé vif postée par un Internaute Anglais.

Sur le réseau social, les actes de cruauté et maltraitance animale se multiplient.

La police de Hong Kong vient en effet d’ouvrir une enquête pour cruauté envers les animaux après qu'un homme ait posté des photos montrant un chien piégé dans une machine à laver en marche.

On y voit un petit chien blanc s'agrippant au rebord de la machine à laver, tentant désespérément d'en sortir et de garder la tête hors de l'eau d'une machine marchant à plein régime.

 

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Le propriétaire du chien, un certain Jacky Lo, indique qu’il avait publié les photos afin de montrer « une façon super-rapide de laver un chien » [sic].

N’hésitant pas, pour répondre à la question d’un autre Internaute, a assuré que le chien était décédé à la suite de cette mise en scène.

Immédiatement, une pétition en ligne appelant les autorités à réagir a été mise en ligne à son tour, réunissant près de 27 000 signatures.

La législation de Hong Kong prévoit que les actes de cruauté envers les animaux sont passibles de peines allant jusqu'à 3 ans d’emprisonnement, assortis d'une amende de quelque 26 000 dollars (20 116 euros environ).

Selon le quotidien South China Morning Post, le propriétaire en question aurait quitté Hong-Kong, face à la pression.

 

En France, un homme jugé pour avoir placé son chat dans une machine à laver

En France, le maître d’un chaton résidant dans le Pas-de-Calais et qui a placé ce dernier dans une machine à laver avant de la mettre en marche, en février 2014, a été jugé par le Tribunal de Quimper (Finistère).

La Fondation 30 Millions d’Amis et la Fondation Brigitte Bardot se sont portées partie civile.

L’homme d’une quarantaine d’années a été condamné à 3 mois de prison avec sursis et les parties civiles ont obtenu 1 300 euros de dommages et intérêts.

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Photo : capture Facebook