Ethylène et propylène glycol, méthanol : la composition de l’antigel pour voiture est appètente pour les animaux du fait de son goût sucré.
Si le chat a tendance à se montrer plus « méfiant » que le chien (il y est toutefois très sensible), les intoxications suite à son ingestion sont nombreuses en hiver.
L’antigel compte parmi les produits les plus toxiques pour les animaux. On le trouve donc dans les garages avec son utilisation pour les lave-glaces, mais aussi dans certains systèmes de chauffage et de climatisation de la maison.
Les premiers symptômes (d’une demi-heure aux premières heures suite à l’ingestion) peuvent s’apparenter à une sorte « d’ivresse », l’éthylène glycol étant un alcool. En fait, l’apparition de troubles va passer par plusieurs phases.
De « l’ivresse » aux premiers symptômes
Rapidement, par transformation dans le sang et l’organisme (foie, reins), l’antigel va révéler toute sa toxicité.
D’autres symptômes apparaissent alors. Des problèmes d’ordre respiratoires, neurologiques ou cardiaques qu’il n’est pas évident de mettre sur le compte de l’ingestion d’antigel si l’on n’a pas pris l’animal sur le fait ou si un indice ne permet pas de le laisser penser.
L’antigel présentant aussi parfois des composés fluorescents, le praticien pourra utiliser une lampe à ultra-violets (lampe de Wood) pour détecter des traces de produit (gueule, pattes, urines, vomissures…).
Une mise sous observation
Le pronostic va dépendre grandement du délai entre le moment où le chien ou le chat à ingérer le produit et celui où il sera pris en charge par le vétérinaire. Les atteintes rénales sont malheureusement fréquentes.
L’animal sera le plus souvent placé en observation (sous perfusion), voire dialyse dans les cas les plus sévères.
SantéVet
Le spécialiste de l’assurance santé chien et chat
Photos : 123rf