Tout aliment industriel est soumis à une réglementation afin que le consommateur puisse prendre connaissance de la composition.
Le domaine de l’alimentation industrielle pour les animaux domestiques (chiens, chat, NAC…) n’échappe pas à cette règle. En matière de communication au consommateur, « trois grands domaines sont encadrés par des règlements officiels et des règles volontaires », explique en France la Facco (Chambre syndicale des fabricants d’aliments préparés pour chiens, chats, oiseaux et autres animaux familiers : l’étiquettage des emballages, les allégations commerciales « auxquelles doit correspondre la réalité des bénéfices déclarés pour le produit », et la communication sous toutes ses formes (publicités, etc.).
« Tout ce qui est écrit sur l’étiquette d’un aliment industriel est soumis à la réglementation, certaines mentions étant obligatoires et d’autres facultatives », explique le Dr Laurence Colliard, vétérinaire*.
C’est finalement ce qui peut rendre difficile le décryptage exacte, notamment pour le néophyte. Puis force est de reconnaître qu’à part y passer beaucoup de temps pour tout analyser et tout comprendre, nous risquons rapidement d’y perdre notre Latin ! C’est la même chose que dans le domaine de l’alimentation humaine.
Pour les animaux domestiques aussi, une indication comme « au goût de… » n’a pas la même signification que « avec de… » ou encore « 100 %... ».
Sur les étiquettes, hormis bien entendu l’espèce (chien, chat, etc.) pour laquelle l’aliment se destine, doivent être clairement indiqués s’il s’agit d’un aliment complet, qui va donc se suffire à lui-même dans le cadre d’une ration journalière, ou bien s’il est « complémentaire ».
Ingrédients : du plus présent au moins présent
Une chose à retenir : les aliments doivent être classés du plus utilisé au moins utilisé. Le fait que les ingrédients soient regroupés ou bien séparés est aussi révélateur de la qualité de l’aliment en question.
Pour en savoir plus, il faut aussi chercher parmi les indications la description des matières premières (ingrédients), de la présence éventuelle d’additifs agréés, arômes, vitamines (la teneur de ces dernières n’est obligatoire que pour la E, A et D3)… Egalement vérifier si l’étiquette comprend bien une analyse moyenne (protéines, matières grasses, fibres…), voire un mode d’emploi et ration journalière, numéro de lot, date de péremption…
Aujourd’hui, l’alimentation animale n’a rien à envier à l’alimentation humaine et on peut lui faire confiance.
A moins de choisir de nourrir son compagnon en lui cuisinant des plats maison (alimentation ménagère) – ce qui impose alors de bien maîtriser les apports journaliers nécessaires – un aliment industriel de qualité, comme des croquettes haut d egamme, apportera tout ce dont l’animal a besoin. Sans qu’il soit utile de complémenter sa ration.
A noter enfin que les aliments dits thérapeutiques et délivrés sur prescription vétérinaire sont pour leur part soumis à des obligations supplémentaires.
*Diplomée de l'ECVCN, CHV Frégis.
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