Les chiens et les chats occupent une place considérable dans le quotidien des familles. Du statut d’animal domestique, ils sont devenus de véritables compagnons, en particulier pour les enfants, et constituent aujourd’hui des membres à part entière de la cellule familiale. Cependant, certains parasites peuvent venir perturber la relation entre la famille et l’animal de compagnie alors que des gestes simples peuvent contribuer à protéger tout le monde, animaux et humains.
Les parasites sont des organismes qui vivent aux dépens d’un autre être vivant, également appelé hôte.
Ces organismes évolués ont développé des stratégies très efficaces pour trouver et conserver leur hôte, leur permettant ainsi de s’y développer et de se multiplier pour assurer leur dissémination.
Ils sont répartis en 2 grandes catégories :
- Les parasites internes (vers du chien, vers du chat) ;
- Les parasites externes (parmi lesquels on distingue les puces et les tiques).
N’importe quel animal de compagnie peut être porteur de parasites. Cependant, certains animaux sont plus souvent concernés :
- Les chiots et les chatons,
- Les chiens ou les chats qui ont des puces,
- Les animaux qui chassent des petits rongeurs ou des oiseaux,
- Les animaux qui vivent dans des élevages ou des refuges,
- Les chiens de chasse, de ferme, de berger…
La prévalence des parasites digestifs
En Europe, les chiens et les chats peuvent être parasités par de multiples espèces de nématodes (vers ronds de type ascaris, ankylostomes, trichures…), de cestodes (vers plats de type Dipylidium, Tænia) et d’autres parasites microscopiques appelés protozoaires (Giardia, coccidies).
La prévalence de ces parasites digestifs est difficile à évaluer. Les différentes enquêtes épidémiologiques montrent en effet de grandes variations.
Quelques constantes se dégagent cependant de ces études :
- Les infestations sont plus importantes au printemps et à l’automne.
- Contrairement aux idées reçues, les chiens et chats vivant en milieu urbain ne sont pas indemnes de parasites : une étude menée en milieu urbain en 1998 a ainsi estimé la prévalence d’au moins 1 parasite chez 20,6 % des chats et 25,8 % des chiens, ce chiffre pouvant atteindre 56,5 % des chiots de moins de 6 mois (contamination in utero et par l’allaitement)*.
* F. Beugnet, J. Guillot, B. Polack et R. Chermette - Enquête sur le parasitisme digestif des chiens et des chats de particuliers de la région Parisienne - Revue Med. Vet. 2000, 151,5,443-446.
Source : communiqué Laboratoire Novartis Santé Animale, avril 2012. D’après la communication du Pr Jacques Guillot, enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, Maisons-Alfort et du Dr Dominique Brunet, Pédiatre à Issy-les-Moulineaux.
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Photo : Novartis Santé Animale