La lutte contre les puces est devenue plus facile en raison des progrès de la médecine vétérinaire qui propose de nombreux traitements antiparasitaires différents (sprays, pipettes, anti-puces, etc.) dont certains sont même « waterproof », c’est-à-dire résistant à l’eau.
Bien entendu, il ne faut pas laver son chien ou son chat aussi tôt après l’avoir traité. Il faut de plus suivre les notices pour une bonne application des produits. Pour cela, il est toujours possible de demander conseil à son vétérinaire.
Moquettes, tapis, parquet… elles sont partout !
Un autre point à ne pas négliger : traiter, bien entendu, tous les animaux de la maison, chiens et chats, et penser à l’environnement. Les puces se logent partout : lames de plancher, lieux de couchage, tapis, moquettes, etc. Là aussi, il existe des produits pour traiter spécialement l’environnement.
Non seulement elles sont responsables de grattages, mais certains animaux y sont allergiques. Elles peuvent de plus transmettre certaines maladies à l’Homme (ténia).
A retenir
Le simple passage de l’aspirateur permet d’éliminer de 30 à 60% des œufs et de 10 à 20% des larves même s’il ne suffit pas à déloger les puces enfoncées profondément dans les moquettes. Des mesures d’hygiène complémentaire (nettoyage régulier de la couche du chien ou du chat) améliorent les résultats.
La puce adulte, responsable des manifestations cliniques, ne représente que 5% de la population totale des insectes ; les 95% restant étant présents sous forme de stades immatures (œufs, larves, pupes) dans l’environnement.
Le choix du type de traitement s’effectue en fonction de différents critères : gabarit du chien ou du chat ; « coopérativité » de l’animal ; mode de vie ; coût, etc.
Le forfait prévention de l’assurance santé animale chien et chat permettent de consacrer tout ou partie de la somme allouée chaque année pour l’achat des traitements antiparasitaires.
SantéVet
Le spécialiste de l’assurance santé chien et chat
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