Poursuivre le travail de socialisation

Pour mettre toutes les chances de son côté, il est impératif d’avoir affaire à un chiot socialisé correctement dès sa naissance. Un travail que doit poursuivre le maître. 

Au sortir de l'élevage ou de son premier lieu de vie, le chiot devra être confronté au monde qui l'entoure. C'est le travail de socialisation... à poursuivre en douceur.

Un chiot séparé trop tôt de sa mère et de sa fratrie a toutes les chances de présenter des troubles du comportement en grandissant. 

Le contact avec la mère est primordial car le chiot va faire ses premiers apprentissages. Cela est nécessaire à son bon développement psychologique. 

D’autre part, l’éleveur est le premier homme avec qui le chiot est en contact. Il lui parle, le manipule, lui faire découvrir les premiers bruits de la vie courante. 

Cela aussi est très important.  

Il ne faut pas tout de même croire qu’un chiot issu d’une bonne lignée et correctement socialisé par l’éleveur fera tout le reste. Car ce travail de socialisation, le nouveau maître devra le poursuivre.

 

Des bruits, du monde et des ambiances nouvelles

 

Cela n’a vraiment rien de bien compliqué. Il faut juste accoutumer le chiot à des ambiances diverses et variées, lui faire entendre au fur et à mesure de nouveaux bruits, lui faire découvrir de nouvelles odeurs, lui faire rencontrer le maximum de congénères, d’animaux, d’humains, petits et grands. 

Mais pas tout d’un coup : il faut être raisonnable. Tant qu’il est à la maison, on peut l’habituer à une foule de choses : bruit de la télé, de l’aspirateur, de la sonnette de la porte d’entrée, de la musique, etc., le tout dans des proportions raisonnables. 

Il n’est pas conseillé, par exemple de lui passer l’aspirateur sous la truffe, ce serait une expérience dont il pourrait garder ensuite un mauvais souvenir, associant tel bruit à quelque chose de désagréable.

Dès qu’il saura marcher en laisse, le maître pourra varier les promenades pour ses besoins : un jour un pâté de maisons, le jour suivant un autre. Un jour dans un sens, un jour dans l’autre.

On peut l’emmener sur les marchés, les foires, en étant prudent, car les mouvements de foule sont parfois risqués. Il faut aussi se méfier des feux d’artifice et des bruits de pétards pour ne pas que cela le traumatise par la suite.

Allez-y progressivement, en douceur et n’insistez pas si vous sentez que le chiot appréhende. Détournez le « sujet »…



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