La prévention des parasites digestifs des chiens et des chats et des zoonoses associées engage une responsabilité partagée nécessitant la mobilisation : des professionnels de santé (vétérinaires, pédiatres, médecins traitants ou encore pharmaciens), des familles propriétaires d’animaux de compagnie, et des municipalités à travers la sensibilisation des propriétaires aux règles d’hygiène collectives et le suivi des recommandations en vigueur.
Les règles hygiéno-diététiques à respecter dans les familles
Quels que soient les espaces intérieurs dans lesquels les chiens et les chats sont libres de se déplacer, il est nécessaire de faire un ménage régulier et consciencieux, et de respecter un certain nombre de règles qui peuvent sembler évidentes mais qui ne sont pas toujours suivies afin d'assurer un maximum de protection contre les vers intestinaux :
- Apprendre aux membres de la famille, en particulier aux enfants à se laver les mains après avoir caressé un animal ;
- Ne pas caresser un animal à table ;
- Ne pas laisser les animaux manger dans les mêmes plats que les hommes ;
- Nettoyer les aliments avant de les ingérer, après les avoir lavés à l’eau claire, en particulier les baies sauvages, les champignons et les crudités ;
- Ne pas laisser la litière ou la gamelle des animaux à portée des jeunes enfants ;
- Eliminer quotidiennement les matières fécales et désinfecter les litières ;
- Ne pas dormir avec son animal de compagnie, ni le laisser jouer dans le lit (une scène familiale fréquente dans le lit des parents le dimanche matin) ;
- Ramasser les déjections du chien (crottes de chien) dans le jardin comme en ville.
Les dispositions prises par les collectivités
Sur le plan collectif, la prise de conscience semble effective et a donné lieu à un certain nombre de rapports municipaux suivis de décisions précises :
- Contrôle de la divagation des chiens et des chats errants par les fourrières animales ;
- Création d’espaces sanitaires « canisite » pour chiens entretenus par les services d’hygiène municipaux ou de « caniparcs » où les chiens évoluent à leur guise sous le contrôle de leur maître ;
- Obligation pour les maîtres de ramasser les déjections de leur animal en ville ;
- Définition des règles d’hygiène et systématisation de la décontamination des bacs à sable ;
- Mise en place d’une réglementation pour l’accès aux plages avec des animaux ;
De nombreuses mairies, alertées par ce problème, ont mis en place des règles d’hygiène au sein des collectivités.
Chien et chat : pourquoi et comment le vermifuger ?
Si les vers du chien et els vers du chat vers sont nuisibles pour la santé de l’animal, ils sont toutefois rarement détectables (dans le cas d’un animal asymptomatique).De plus, seuls les œufs microscopiques passent dans les selles, les rendant ainsi peu détectables. Leur caractère zoonotique rend donc le risque de contamination permanent.
La vermifugation est un geste simple, avec les nouvelles formes galéniques plus faciles à administrer.
Le propriétaire en donnant un vermlfuge régulièrement à son animal fait un geste citoyen.Il fait preuve de respect et d’affection pour son animal de compagnie, les autres animaux et sa famille.
Les protocoles de vermifugation
Les protocoles de vermifugation recommandés par l’ESCCAP hors visite chez le vétérinaire pour les chiens et les chats sont ainsi définis :
De manière générale, mâles et femelles adultes en dehors de la gestation : 4 fois par an.
Cas particuliers : lors des chaleurs, 15 jours avant la mise bas, après la mise bas et toutes les 2 semaines jusqu’au sevrage de la portée, afin de réduire la contamination in utero.
Chiots : dès 2 semaines ; puis tous les mois jusqu’à 6 mois.
Chatons : dès 3 semaines ; puis tous les mois jusqu’à 6 mois.
Famille avec enfants en bas âge : vermifuger 1 fois par mois.
Source : Laboratoire Novartis Santé Animale
SantéVet
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Photos : Novartis Santé Animale