L’anxiété de séparation : c’est ainsi que l’on nomme ce que ressente certains chiens au départ de leur maître. Un sentiment qui s’en retrouve exacerbé d’autant plus que le maître insiste au moment du départ, tentant de faire « comprendre » à son compagnon qu’il va rapidement revenir, qu’il l’aime, etc. Le chien en souffre moralement, mais aussi physiquement parfois. Des troubles pris en charge par l'assurance santé animale.
A Magog, ville du Québec, Karyne Millette, maître-chien et dirigeante d’un centre d’éducation canine, explique dans un article mis en ligne sur le site canadien lapresse.ca comment se comporter lorsque l’on quitte la maison et que l’on laisse son chien seul.
L’attitude du maître peut en effet avoir des répercussions sur le comportement de l’animal et entraîner des troubles du comortement plus ou moins sévères.
L’anxiété de séparation : c’est ainsi que l’on nomme ce que ressente certains chiens au départ de leur maître. Un sentiment qui s’en retrouve exacerbé d’autant plus que le maître insiste au moment du départ, tentant de faire « comprendre » à son compagnon qu’il va rapidement revenir, qu’il l’aime, etc.
Un bon sentiment ?
Cela part d’un bon sentiment, mais a un effet négatif sur le chien, notamment si celui-ci n’a pas été habitué à la solitude et s’il est sensible. Certaines races le sont plus que d’autres. De véritables éponges à sentiments, dit-on encore. Ils ressentent très bien les ambiances et le stress aussi parfois de leur maître.
La destruction est un des symptômes de l'anxiété de séparation liée, comme son nom l'indique, au départ du maître, explique Karyne Millette dans cet article.
Mais il en existe d’autres : « Votre chien peut être malpropre, aboyer, baver. Dans les cas plus graves, le chien peut s'automutiler : se manger les pattes, se gratter, s'arracher des poils. »
Ignorer le chien !
Il faut alors prendre les choses en main. Pour cela « ignorer l’animal est la clé », assure-t-elle. Et aussi bien au moment du départ qu’au retour.
C’est effectivement au maître de se faire « discret » et quand il rentre c’est à lui de décider du « bonjour ».
« Le chien doit comprendre que lorsque son maître arrive, il ne se passe rien de positif. Sinon, il peut anticiper l'arrivée du maître et aboyer », explique-t-elle. « Il faut déprogrammer le chien pour qu'il gère mieux ses émotions.»
Résultat : « En ignorant l'animal, vous pourrez voir après trois semaines que le chien n'a plus d'émotion très forte reliée à votre arrivée. Il ira vous voir, il sera content, mais c'est tout. »
Et il ne faut pas surtout croire qu’en adoptant cette attitude on va rendre le chien malheureux. C’est en fait pour qu’il soit mieux dans sa tête, au contraire. Le chien ne réagit pas comme les humains et les maîtres doivent apprendre à connaître leurs modes de fonctionnement.
Autre conseil : laisser de la musique. Quelques jouets afin d’occuper le chien pourront aussi faire diversion.
Enfin, il ne faut jamais réprimander un chien suite à une bêtise pour laquelle on ne l'aurait pas pris sur le fait.
Les troubles du comportement et l’assurance santé animal
Un chien anxieux souffre moralement. Cela peut aussi avoir de lourdes répercussions physiques (léchages ou mordillements excessifs, auto-mutilations, etc.)
Dans ce cas, c’est au vétérinaire comportementaliste qu’il faut s’adresser. La prise en charge du chien est remboursée par l’assurance santé animale.
SantéVet, spécialiste de l’assurance santé chien et chat, ne se contente pas de prendre en compte les frais liés aux accidents et maladies. Les consultations d'un vétérinaire comportemenatliste font partie des actes remboursés dès lors qu'il s'agit d'un trouble engendrant une souffrance physique ou morale.
Le vétérinaire comportementaliste fera le point avec le maître, tentant de comprendre sa propre attitude qui est bien souvent à l'origine du problème pour lequel il consulte. mais il s'assurera auparavant que le problème du chien ne découle pas d'une pathologie. cela est essentiel.
SantéVet
Le spécialiste de l’assurance santé chien et chat
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